Sho n'est pas un méchant gars....ce n'est pas un ange pour autant. De nature colérique, Sho est doté d'un sacré caractère...qui le plus souvent est un sale caractère. Têtu et donc colérique, Sho se laisse guidé par ses émotions premières. Tel un volcan prêt à exploser, le jeune homme se laisse facilement emporté. Animé de ce fait par un tempérament de feu, il sait très bien ce qu'il veut et n'apprécie en aucun cas de se faire marcher sur les pieds. Habitué à être au premier rang, Sho aime qu'on s'intéresse à lui. Il peut en effet se révéler par moment assez égocentrique avec un brin narcissique?
Avec son tempérament fort, le jeune chanteur a malheureusement trop tendance à se lancer la tête baissée sans vraiment réfléchir aux conséquences. Cela lui a valut beaucoup d'embrouilles avec la police notamment. Inutile donc d'insister qu'il a un sérieux problème avec l'autorité, préférant en faire qu'à sa tête.
Si son caractère assez imposant peut rebuter au premier contact, on finira par deviner très tôt que la passion habite le jeune chanteur. Ayant toujours ce sur-plein d'énergie, Sho s'investit toujours avec passion dans tout ce qu'il lui plaît. Assez sensible en son fort intérieur, il a un talent évident pour l'écriture. C'est toujours lui qui écrit les chanson de son groupe et sa voix assez particulière lui valent de se démarquer parmi ses collègues.
C'est également un bon vivant qui adore la vie. Epicurien dans l'âme, Sho ne se prive pas de tous les plaisirs (en tout les sens du terme). "On ne vit qu'une fois", suivant sa phrase fétiche, Sho évite les relations sérieuses, il se sentirait trop enfermé (encore une fois d'après lui). Détestant la solitude, Sho est un ami agréable qui rit beaucoup. C'est un très bon ami qui est toujours prêt à écouter ou aider.

Il est sûr qu'avec son tempérament de feu, Sho peut paraître rustre aux premiers abords, mais il faudrait déjà beaucoup pour qu'il soit violent et en passe aux poings.

Son secret? Son côté cholérique et le fait de ne jamais s'attarder à une relation sérieuse cachent en fait une cicatrice, une douleur auquelle Sho ne veut plus y penser. Suite à un passé difficile, il préfère cacher son être fragile derrière une carapace de géant. Aussi il évite de s'attacher à quelqu'un (hormis son iguane). Il n'est jamais tombé amoureux.

Sex, drugs and rock'n roll, c'est ainsi que se résume la vie de Sho, enfin à partir de son adolescence parce que son enfance quant à elle n'était pas du tout pareille (logique vous allez me dire). Cependant c'est pourtant son enfance qui l'a pour la plupart poussé à devenir ce qu'il est aujourd'hui! Cette dernière a été très compliquée.
A cause de l'éruption du virus, le couple Hideka n'a cessé de déménager, multipliant les consignes médicales, afin de se protéger du mieux du virus. C'est dans ces conditions assez tumultueuses que Sho naquit, lui et sa soeur jumelle Kotori.
De rang social assez modeste, la famille Hideka était menée par le père Kenji Hideka, ancien militaire et donc de nature très stricte, rigoureux et discipliné. Il imposa très tôt notamment à son fils une éducation digne de tout soldat. Sa soeur quant à elle bénéficiait comme toute petite fille de l'adoration de son paternel. Sa mère quant à elle, de nature douce et conciliante, donnait à son fils par cet amour maternel un échappatoire face à la dureté du père. Jusqu'à l'âge de ses six ans, Sho a donc mené une vie de famille plutôt classique, hormis le fait que aucun antidote n'ayant été trouvé pour le virus, la famille continua de multiplier les lieux de résidences plus ou moins restreints selon le nombre de personnes atteintes. Perdre sa femme et sa fille était une crainte constante pour Kenji qui de ce fait avait du mal à goûter pleinement sa vie et de lier des liens avec son fils. C'était une des raisons pour laquelle il favorisa tant Kotori. Sho cependant étant bien trop jeune pour vraiment comprendre la situation ne jalousait pas sa soeur, au contraire. Comme ils étaient jumeaux, il y avait entre eux une relation pratiquement fusionelle. Comme s'ils ne faisaient qu'un, ils étaient en mesure de se comprendre mutuellement sans parler et ressentaient les sentiments respectives. Bref, comme tout jumeaux ils étaient inséparables, Kotori étant sa seule confidente et véritable amie.

Malheureusement on ne peut échapper à son destin, il finit toujours par vous trouver. Ce qui devait arriver, arriva. La femme de Kenji finit par tomber malade ayant contracté le virus. Elle réussit néanmoins à combattre la maladie pendant un certain temps, mais face à cette force invisible trop puissant fût obligée d'abdiquer. La fin plus cruelle revint cependant à Kotori qui dû a sa mère contracta également le virus. Sa mort fût fulgurante, ne pouvant y résister que quelques jours.
Pour Kenji et Sho un monde s'affaissa. Le père de nature à tout vouloir contrôler se sentit impuissant et faible face à cet ennemi invisible. Pour Sho c'était surtout l'absence de Kotori qui lui était insupportable. Très vite il eut l'impression qu'une partie de son âme lui ait été arrachée de force, il avait alors 7 ans.
Kenji finit par tomber rapidement en dépression et a atténué son chagrin dans l'alcool. Très vite la relation déjà fragile entre père et fils se dégrada. En chute libre, Kenji avait du mal à accepter l'idée de n'avoir que son fils alors qu'il chérissait plus que tout sa fille. La vie lui semblait profondément injuste. L'alcool dégradant son bon sens il se mit à juger Sho responsable de cet échec. En contrepartie il endurcit son éducation militaire demandant de plus en plus de son fils qu'il finissait pourtant toujours par jugé incapable malgré tous les efforts de ce dernier.

Pour Sho ces années là étaient les plus sombres. Encore enfant, il se pliait encore sous la volonté de son père. A cette époque Sho avait un grand manque de confiance en soi, mais au fil qu'il grandissait son esprit devint plus mature. En entrant en adolescence, Sho entama une véritable rébellion contre son père et lui-même. Refusant de se soumettre aux ordres, il avait du mal à respecter un vieil ivrogne, incapable de pourvenir au besoin de la "famille" et qui pourtant ne cessait de le juger lui. L'adolescent entama une phase d'auto-destructeur. Ne s'aimant pas lui-même et toujours suite au manque de sa soeur, il s'entoura d'une mauvaise fréquentation, touchant aux drogues, multipliant les coucheries et passant sa jeunesse dans des gangs. Ayant toujours aimé ma musique, il finit par s'acheter une guitare et apprit seule à la manier. Malgré un caractère fort trempé, sa sensibilité cachée lui permit de travailler sa douleur en composant. La musique devenant un échappatoire, cette dernière lui permit de se reconstruire à nouveau. C'est ainsi qu'à l'âge de 17 ans et ne pouvant plus supporter son père (ils ne faisaient plus que s'insulter), Sho prit ses quelques petites possessions et s'installa chez un de ses amis musiciens. Bien vite il se mit au chant et au fil du temps forma avec d'autres amis une bande de style rock qu'ils nommèrent "Crimson Cross". Bien vite Sho trouva un certain succès malgré des débuts difficiles. "Crimson Cross" finit par trouver un producteur leur permettant d'enregistrer leur premier album. Certes pour l'instant la renommée mondiale n'y est pas encore, mais la bande jouit d'une certaine renommée musicale. Ils ne se produisent plus dans des bars miteux, mais donnent de véritables concerts. Sho gagne maintenant assez bien sa vie pour avoir son propre appartement et se considérer officiellement comme chanteur lyrique. Passionné de la musique et enfin convaincu d'avoir trouvé un but, il est sûr de ne jamais vouloir changer de métier.

Aujourd'hui Sho a pu se reconstruire grâce à la musique. Certes il entame relation sur relation, mais ne touche plus au drogue et ne traîne plus avec des gens douteux.
Malgré cela l'absence de sa soeur ainsi que le dénie de son père laisseront en lui une cicatrice profonde qu'il masquera avec un caractère trempé. Il n'a d'ailleurs plus repris contact avec Kenji. Ce dernier devenu sénile vit aujourd' hui dans une maison de retraite. La pension est payée par Sho, mais il ne veut pas que son père le sache et c'est probablement mieux ainsi.