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Que de violents. [Pv Jack]

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MessageSujet: Que de violents. [Pv Jack] Que de violents. [Pv Jack] Icon_minitimeVen 28 Déc - 20:56

Rien n'agaçait plus la jeune hybride que de passer un début de journée aussi merdique qu'elle l'avait passé. Merdique, car dans le cas présent, il n'y avait pas vraiment d'autre mot pour décrire la matinée telle qu'elle s'était déroulée. Tout d'abord, Nedelya s'était levée aux alentours de dix heures ; chose qu'elle détestait, car la demoiselle avait l'impression de perdre sa matinée. Ce n'est pas moins de deux heures qu'elle avait perdue par rapport aux autres jours et cela allait sans doute se ressentir durant toute la journée par un comportement énervé et une humeur irascible. Ensuite, après être descendue prendre son petit déjeuner, elle avait rencontré le concierge qui l'avait menacé de la virer de son travail à temps partiel. Travaille qui lui permettait de vivre et de se loger. Les raisons de ces menaces étaient très simples, c'était ni plus ni moins que les oreilles qu'elle possédait au niveau du crâne. Ses oreilles de Kitsune pour être plus précise. Ses oreilles dérangeaient grandement les clients qui se plaignaient sans cesse de cela. Certes, c'était une Dolls et ils savaient le besoin qu'avaient les hommes à faire travailler ces êtres fragiles, mais le fait qu'en plus l'hybride soit une Dolls à sale caractère rendait la chose un peu plus compliquée. Son arrogance énervait les clients les plus fidèles à tel point qu'eux-mêmes se plaignait au maître d'hôtel. Ainsi, ce dernier avait donné tout le sale boulot au concierge afin de ne rien tenter avec l'imprévisible demoiselle.

Elle s'était donc réveillée à dix heures ce matin et avait été rapidement mise de mauvaise humeur. Elle s'était habillée en quatrième vitesse ; une jupe et un tee-shirt noir accompagné d'un petit gilet de la même couleur sombre et d'une paire de botte. Aujourd'hui, elle voyagerait un peu, elle n'irait pas bien loin. Toute façon, même si l'hybride le souhaitait, elle ne pouvait pas se le permettre. Financièrement parlant ça lui était impossible, de plus, elle avait ici toutes ses marques, ses repères. Elle n'irait donc pas trop loin et elle ne partirait qu'une seule et unique journée. Sa destination était simple ; le parc abandonné. Ce parc se trouvait non loin de son lieu de travail, c'est-à-dire le love hôtel. Plus le chemin était court, plus elle pouvait se permettre de profiter de l'après-midi. Cette après-midi serait donc longue et sans doute très peu ennuyeuse. Prenant ses affaires, Nedelya se mit en route vers le parc ; elle avait pris le nécessaire. Autrement dit une couverture, un paquet d'allumettes et une bouteille d'eau. Elle se mit en route pour le parc, marchant joyeusement et à un rythme assez régulier, les écouteurs dans les oreilles et la musique à fond. Les regards allaient souvent vers elle, se déposant sur cette dernière qui ne portait aucune attention à rien d'autre qu'à la route. C'était plutôt rare de voir une hybride si fière, si libre.

La route aussi courte soit-elle avait permis à Nedelya de reprendre un peu goût à cette liberté provisoire qu'elle avait acquis avec difficulté. Le chemin avait été si court qu'elle ne l'avait pas vu passer, rapidement, elle arriva à l'entrée du parc qu'elle pénétra avec appréhension ; elle était venue de sa propre envie, mais ce genre de lieux était propice aux rencontres. Malgré cela, c'était l'un de ces rares endroits où Nedelya se trouvait bien dans ce monde de pourris, un de ces rares moments où elle pouvait être en harmonie avec son élément préféré, la nature. L'hiver était là, bien installé et elle ne le remarqua que lorsqu'elle revint à ses esprits, juste avant, elle était comme endormie, complètement perdue dans ses pensées. L'hiver était froid et recouvrait tout le sol, le blanc reflétait la lumière légère du soleil qui essayait de traverser les nuages, les transperçant de ses grands rayons. Nedelya marchait dans cette neige, ses pas s'inscrivaient dans le blanc pur avant de disparaître presque aussitôt.Elle s'approcha d'un portique où se trouvait deux balançoires dont l'une ne semblait plus tenir aux portiques. La demoiselle s'approcha donc des bascules, débranchant les oreillettes de son baladeur afin de donner libre cour à la musique, elle laissait le son et toute sa puissance envahir les lieux, souriant de plus belle. Elle s'assit sur l'une des balançoires ; celle qui semblait encore tenir sur le portique, plaçant son téléphone qui lui servait de baladeur dans sa poche, augmentant légèrement le son afin de bien entendre la musique. Se balançant lentement, Nedelya entendit les grincements incessant qu'émettait l'objet, à mesure que les balances se faisaient plus irrégulier, allant un peu plus haut, puis moins haut, faisant grincer de plus belle la balance qui menaçait de décrocher à tous moments. Cela ne faisait nullement peur à la demoiselle ; si elle devait avoir peur pour une chose aussi futile, alors pourquoi n'aurait-elle pas peur des choses réellement dangereuses ? Balançant ses jambes dans le vide après avoir stoppé la bascule, Nedelya se sentait volait. La musique était si forte qu'elle n'entendait pas les voitures aller et venir non loin d'elle ; l'endroit où elle se trouvait était séparé d'un simple mûr de la route. Elle se sentait libre, libre comme l'air, alors qu'elle était réduite à l'état de Dolls. Quelques années auparavant, les femmes comme elle étaient libre, réellement, dans tous les sens. Là, elle était esclave, sans l'être.







Le son de la musique battait son plein, la même musique tournait toujours en boucle, comme l'infini que représentait le monde. Ses jambes se stoppèrent, la musique également, son souffle se mit à aller bien moins vite, devenant irrégulier, son coeur battait vite, très vite, trop vite. Elle se releva, d'un coup, d'un bond, on aurait pu penser durant quelques secondes qu'elle allait s'envoler... Mais, il n'en fit rien. Devenait-elle paranoïaque ? Devenait-elle folle ? Elle ne l'espérait pas ! Une chose était néanmoins certaine, c'est qu'à l'instant où elle avait arrêté ses jambes, elle avait entendu des bruits de pas non loin d'elle.

Durant les quelques secondes qui précédèrent cet événement, on aurait pu croire qu'elle avait été une enfant qui goûtait à une liberté nouvelle, une liberté après des années d'enfermement. Maintenant, elle ressemblait à un adulte, ces adultes dont la vie ne semble plus sourire, dont la chance semble avoir abandonné tout espoir. Elle ressemblait à ces poupées qui étaient dénuées d'âmes, ces poupées qui étaient l'oeuvre d'hommes aux ambitions si grande qu'ils n'avaient pas mis en garde la population.

« - Y a-t-il quelqu'un ici ? »

Demanda-t-elle en resserrant son téléphone dans sa main, glissant sa seconde main dans sa poche arrière, sa main qui était libre, afin d'attraper sa petite arme, son jouet, son scalpel. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est une arme forte, redoutable car, étant très petite, elle se dissimule facilement et devient très discrète. Un coup de scalpel bien placé dans la gorge et la victime gis au sol, à vos pieds, se vidant de son sang en agonisant.
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Jack Anzai
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MessageSujet: Re: Que de violents. [Pv Jack] Que de violents. [Pv Jack] Icon_minitimeVen 28 Déc - 23:31

Le bruit d'une bouteille brisée, voilà la dernière chose dont Jack se souvenait de la veille. Hier, il fut appelé d'urgence par le patron du "London calling", un bar miteux ou il avait l'habitude de jouer certains soirs avec un groupe local pour arrondir ces fins de mois. Le batteur d'un autre groupe venait de ce casser le poignet, et le seul batteur disponible et pouvant être sur place rapidement n'était d'autre que Jack. Alors commença une course contre la montre, il prit ses baguettes fétiche enfila un simple tee-shirt et courra jusqu'au bar. Le besoin d'argent était trop fort et Jack ne pouvait en aucun cas ce permettre de refuser cette offre. Arriver sur place le groupe avait déjà entamer leur set. Pour pallier le manque de batteur le chanteur avait attaquer une ballade avec l'aide d'une guitare acoustique. Une fois arriver le bassiste jeta le programme et les partition ) Jack. Il dut faire un effort surhumain pour à peut près mémoriser la chose. Heureusement pour lui il s'agissait d'un petit groupe punk, qui sont ne sont par réputé pour la grande technique de leur musique. Le set ce déroula sans réel problème malgré quelques décalages de Jack. A la fin du concert il fut remercier gracieusement par le groupe, par le patron et reçus son salaire. Jack aurait très bien put finir la soirée sur cette happy end et renter chez lui, ce coucher pour être en forme demain à son travail. Mais le destin, ou la soif de Jack en décida autrement.

Pour fêter le sauvetage miraculeux de leur concert les membres proposèrent à Jack de rester au bar une demi heure de plus avec eux. Jack allai refuser quand soudain le chanteur ajouta la phrase qui change tout " on paye notre tournée". Jack ne put refusait cela, au moins par politesse bien que sa motivation était toute autre. Ainsi commença une belle discussion sur la musique et le courant punk, discussion bien sur accompagné tout d'abord de bière , beaucoup de bière. La fermeture du bar approchait, Jack ce dit que serait la bonne occasion pour laisser ces hôtes et rentrer chez lui. Mais encore une fois le destin ce joua de lui. En effet après la fermeture le patron de joignit à eux et ouvrit une bouteille de whisky et la marque préféré de Jack, celle qui portait en parti son prénom. Ainsi commença la descente au enfer. Jack était un buveur accomplit mais il avait comme chaque humains ces limites. De plus la discussion commencer à tourner sur un groupe que Jack détestait plus que tout. Jack était de nature violente et l'alcool n'arrangeait cela en rien. Le sang de Jack ne fit qu'un tour et il se jeta sur le bassiste. La confrontation fut aussi courte que violente, Jack cassa le nez du bassiste d'un coup de poing, mais le chanteur répliqua et envoya son poing dans la joue droite de Jack pour l'écarter de son camarade. Un coup de bouteille sur le haut du crane se chargea de l'envoyer au pays des rêves.

La première chose qu'il vit le matin fut le fissure de son plafond. Il resta dix bonne minutes à le fixer pendant qu'un nombre incalculable de questions défilaient dans sa tête. Il finit par ce tourner sur le côté dans l'espoir d'envisager de ce lever du lit. Ce fut sa première grosse erreur. Sa joue, violette sous l'effet du coup d'hier , lui lança une douleur qui ne fut atténué que par celle venant de son crâne. Jack laissa s'échapper un grognement de douleur. Sa seconde erreur fut de regarder l'heure afficher sur son réveil.

10h ... 10h mais... MERDE le travail j'ai deux putain d'heures de retard

Jack ignora la douleur et se jeta hors de son lit, passa sa tête sous l'eau, enfila un caleçon propre, un tee-shirt représentant une tête de mort et un jean plus que troué au niveau des genoux. Il partit aussi vite que possible, en oubliant même de fermer la porte de son petit appartement miteux. Jack courra à travers les rue pour finalement ce rendre dans le magasin ou il était employé. L'age du patron n'avait d'égale que sa gentillesse. Il fronça légèrement les sourcils à la vue de Jack. En effet ce dernier empestait l'alcool , de plus que sa joue affreusement violette. Il ne pouvait pas travailler comme ça. Le patron le fit passer dans l'arrière boutique. Il lui expliqua que pour aujourd'hui il pouvait prendre sa journée pour ce reposer et qu'il pouvait ce débrouillé sans lui. Il sortit une trousse de premier secours et pensa la joue de Jack. Jack en sut pas vraiment quoi dire. Il remercia le patron et repartit chez lui. Il marcha lentement dans la rue, essayant de comprendre comment il avait put ce retrouver chez lui après l'incident d'hier. Mais très vite réfléchir l'énerva plus qu'autre chose. Une fois chez lui, il prit une longue douche, en faisant attention au pencement du vieux. Il se rhabilla avec les même habits prit son paquet de tabac et ressortit dehors. Il n'avais pas vraiment de but, il voulais juste marcher, prendre l'air. Soudain lui vint une idée de génie: prendre un café et le boire tranquillement assit au parc en grillant une cigarette. Il prit donc la direction d'un petit bar et prit un café à emportait. Il ce dirigea ensuite vers le parc. Jack commença enfin à ce rendre compte de bêtise de s'être aussi peut couvert. Jack n'avait jamais était frileux, au contraire il adorait la froid et la neige au contraire de la chaleur qui l'affaiblissait plus qu'autre chose. Mais la le froid commença à ce faire ressentir. Il acceléra le pas pour ce réchauffer et repéra un banc vide non loin des balançoires. Il posa son café à côté de lui et commença à ce rouler une cigarette. Il repéra une forme sur la balançoire, une forme féminine que Jack ne connaissait que trop bien: une doll. Jack grimaça et glissa sa clope entres ses lèvres. Il l'alluma et tira une grande taff dessus. Il expira lentement et prit une longue gorgée du café brulant. Une vague de chaleur envahit son corps. Il continuai à fixer la dolls. Très vite une idée lui vint à l'esprit, comme aujourd'hui il devait ce passer de salaire, ce faire de l'argent facile sur une dolls lui paraissait un bon plan, et avec un peu de chance elle résisterai. Il descendit d'une traite son café et le jeta dans la poubelle non loin. Il prit ensuite la direction de la dolls. Elle remarqua sa présence car très vite une phrase se fit entendre.

- Y a-t-il quelqu'un ici ?

Jack marqua un temps d'arret assez surpris par la question puis répondit

-Yep il y a quelqu'un après ce quelqu'un peut très bien repartir comme il est venu sans trop t'abimer si tu l'écoutes gentiment, ou alors se montrer très ...méchant et te faire regretter d'exister.

Un sourire se dessina lentement sur ces lèvres. Il prit sa cigarette entres ses doigts le temps d'expirer la fumée avant de la remettre entre ses lèvres. Il sentit le doux appelle de la violence souffler à travers tout son être. Il ce maitrisa avec grande difficulté. Il remarqua qu'elle avait glissé sa main dans une de ses poches. Jack était curieux de savoir ce qu'elle pouvait contenir et ne s'en n'inquiéta pas une seconde.

-Bon écoute petite, sois une gentille fille, donne moi tout tes objet de valeurs, ton argent et je te laisse repartir chez tes propriétaires sans te faire de bobo


Il se rapprocha lentement d'elle et commença à t'entendre son bras gauche en sa direction pour la saisir. Il prit alors le temps de la détailler, elle était assez mignonne au final, du moins pour une dolls et portait des habits qui la rendrait presque attirante.. presque

-Sympa tes fringues, et t'inquiète je suis pas un maniac sexuel qui va te violer, laisse moi simplement ton argent et ce portable que tu tient dans la main.

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MessageSujet: Re: Que de violents. [Pv Jack] Que de violents. [Pv Jack] Icon_minitimeSam 29 Déc - 15:44

Tout avait été très vite. Tout d'abord, elle s'était rendu compte qu'elle n'était pas seule, ensuite, elle avait compris que c'était un homme et qu'il ne lui avait pas adressé la parole pour parler de la pluie et du beau temps. Non, ses intentions n'étaient pas bonnes, elles n'avaient rien de bien et ce n'était pas difficile à deviner. Son expression faciale suffisait à nous faire comprendre qu'il était le genre de personnes à cogner. D'ailleurs, un élément attira le regard de la Dolls : un pansement sur la joue ; il s'était et visiblement blessé lors d'un affrontement... Quel imbécile. Il n'y a que les hommes et les rebelles pour tout régler par la force ! Il lui avait dit qu'il fallait l'écouter gentiment... L'écouter gentiment ? Mais pour qui il prenait la dolls ? Quel crétin, celui la ! Si les dolls étaient généralement des êtres obéissant, Nedelya n'était pas du tout comme cela et avait su le prouver bien des fois. Bien au contraire, la dolls était une rebelle et le montrait bien à tout le monde. Si elle avait eu peur, à quelque moment de sa vie, ce jeune garçon ne l'impressionnait pas le moins du monde, bien au contraire. Déjà, il était tout maigrichon, puis il n'était pas très grand non plus ! Certes, il était déjà un peu plus grand que la dolls, mais ce n'était pas non plus une asperge et la taille n'était pas toujours un avantage. Ses coups n'avaient pas vraiment l'air de faire mal, Nedelya pourrait sans doute lui en mettre quelques-uns plus fort et pourquoi pas l'assommer grâce à un coup bien placé ? Il avait l'air d'un Yankee, ces petites brutes qui s'amusent à frapper tout ce qu'ils trouvent et qui se trouve être souvent en une bande de deux ou trois personnes. Néanmoins, lui, il était seul et visiblement il avait confiance en lui. Nedelya fut troublée par ce seul sentiment qu'elle voyait en lui, elle ne ressentait rien d'autre...

Les flocons ne cessaient de tomber du ciel, les nuages gris étaient imposant mais, allaient et venaient au rythme du vent. Il faisait de plus en plus froid dans ce lieu et ça n'allait pas pour s'arranger, le vent soufflait cette fois de plus en plus froid ; certes, il n'était ni fort ni violent, mais il était froid. La tenue légère du garçon qui se trouvait face à elle fit frissonner Nedelya : comment pouvait-il oser être vêtu ainsi ? Il était barge ! Complètement fou ! Les nuages furent souffler par un vent léger ; ce même vent dont elle se plaignait intérieurement, ce même vent qui la faisait frissonner tant il était froid. Ce même vent qui vint gelé la peau de notre Dolls. Ce vent-là faisait voler quelques flocons à droite à gauche et bientôt la pluie de fleur blanche cessa complètement. Comme si, d'un coup, quelqu'un avait décidé qu'il y en avait assez. Les rayons du soleil eurent d'ailleurs très rapidement raison des nuages qui cédèrent leur place au beau temps. Les rayons s'abattaient avec sa toute puissance sur la neige, transperçant la couverture blanche de sa chaleur, la faisant fondre si lentement qu'il était impossible de le voir à l'oeil nue. Les mêmes rayons venaient chatouiller le cou nu de la demoiselle, le réchauffant lentement mais sûrement, pour son plus grand bonheur. Traversant sa fine couche de vêtement, il la réchauffait.

Elle le regardait, elle ne le quittait plus des yeux, elle respirait, péniblement. Voilà dans quel état il avait réussi à la mettre. Ce n'est pas réellement par un geste, mais plutôt par ses paroles. Ce n'est pas qu'elle n'avait pas envie de lui céder tous ses objets avant de s'enfuir en courant tellement que la peur avait atteint un niveau alarment... C'est surtout qu'elle était bien trop fière, bien trop haineuse envers les humains pour faire une chose si lâche. Rien que le fait que la chose lui ai parcouru l'esprit la faisait drôlement chié. Elle remarqua par la suite qu'il s'approchait d'elle ; finalement, elle aurait peut-être du fuir lorsqu'elle en avait encore l'occasion ? Nedelya fermait à moitié ses paupières, ne le regardant que brièvement alors qu'au-dessus de son crâne ses oreilles s'agitaient. Il était plutôt mignon et cela gênait et troublait l'hybride qui ne savait plus réellement quoi faire, elle souhaitait lui faire du mal, rien que pour la façon dont il lui avait parlé et simplement parce qu'il le méritait, mais était-ce vraiment juste ? Elle s'approcha, fermement décidé, un fin sourire se dessinait sur ses lèvres en même rythme que ses pas, elle glissait son scalpel sous son index avec une certaine discrétion afin de mieux avoir sa cible. Sa cible, c'était le jeune garçon qui se trouvait pas bien loin d'elle, un vent assez fort se mit à souffler entre eux, relevant péniblement la neige qui s'accrochait tant bien que mal au sol froid où elle avait élu domicile.

Il avait osé la menacer et ne s'était pas arrêté là. Il l'avait également traiter de gamine, il avait voulu lui prendre ses affaires et pour finir il lui avait dit qu'il n'était pas un violeur... Et c'était tant mieux pour lui. Nedelya n'osait même pas imaginer ce qu'elle lui aurait fait si cela avait été le cas ! Elle éprouve une haine déjà forte envers les hommes, mais envers les violeurs, ce n'est même pas la peine d'en parler ! Les derniers mots qu'il avait prononcés avait agacé Nedelya au plus haut point « et ce portable que tu tiens dans la main. » Il pensait sincèrement qu'elle allait lui céder sont si précieux téléphone ? Il lui permettait de s'évader en écoutant de la musique ! Là, il se mettait le doigt dans l'oeil et bien profond. Elle eut envie de rire, de se moquer de lui, mais ça ne l'aurait aidé qu'à une seule et unique chose : perdre sa concentration déjà vacillante.

Lorsqu'elle fut à une distance raisonnable du jeune garçon, Nedelya tandis son bras et attrapa le poignet du jeune homme qu'elle tira avec violence vers elle, enfonçant presque aussitôt son scalpel dans sa chaire : s'il lui voulait du mal, il affronterait ses futurs coups et son scalpel chéri. Mais Nedelya avait sans doute eu tord de faire ça : c'était un homme et il serait sans doute bien plus puissant qu'une simple Dolls comme elle. Après l'avoir tiré assez près, restant près de lui quelques secondes, elle glissa ses lèvres au niveau de son oreille tout en sentant sur le bout de ses doigts un léger filé de sang couler, elle murmura alors.

« - Je te conseille de ne pas trop rester ici. »

Juste après avoir prononcé ces mots-là, Nedelya recula vivement afin de ne pas être prise dans l'étreinte infernal de cet homme, elle retira son scalpel de son poignet au même moment. Elle avait bien plus peur qu'elle ne le pensait et c'était d'autant plus frustrant que c'était la première fois que la rebelle ressentait une telle peur s'emparer de tout son être. Tout d'abord, cela avait commencé par faire trembler ses douces mains, puis sa bouche s'assécha et ses jambes ne tarderaient pas à suivre le mouvement de ses mains. Elle ressentit lentement toute force se vider de son corps, quitter son être. Au moment présent, elle n'eut qu'une seule envie ; hurler « maman » mais il y avait un énorme problème... Une dolls ne possède ni mère ni père. Une dolls est un être stupide, ne possédant aucune origine, aucune famille, n'ayant aucune racine. Sa mère était un scientifique, oui, un. Ses deux parents étaient des scientifiques et tout d'eux ne savaient même pas qu'elle existait. Pour eux, elle n'était ni plus ni moins qu'un sujet.

Ses forces étaient totalement parties lentement mais, sûrement. Elle n'allait pas se résoudre à lui donner ses affaires... Bien trop fière. Mais elle en avait envie, toujours plus, son envie ne faisait que grimper en flèche. Pour la toute première fois de sa vie, elle allait flancher devant un humain, devant un être aussi stupide que cela. Pour la première fois, elle allait se laisser abattre avant même d'avoir commencé la guerre. Elle avait, maintes et maintes fois affronter des hommes bien plus colossale, bien plus imposant, des hommes qui savaient faire parler d'eux et qu'elle n'avait pas hésité à frapper. Mais, la seule différence, c'est qu'aujourd'hui elle n'était pas réellement dans son assiette. Quelque chose clochait mais, elle n'aurait pas su dire quoi. La demoiselle attendit, plantant son regard rubis dans celui du jeune garçon ; elle ne voulait pas le frapper, lui faire du mal, mais pour ça, c'était bien trop tard.
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Jack Anzai
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MessageSujet: Re: Que de violents. [Pv Jack] Que de violents. [Pv Jack] Icon_minitimeSam 29 Déc - 19:18

Un deuxième café bien chaud, à manger pour plusieurs jours, voilà ce que Jack imaginer de sa soirée après avoir dépouillé cette fille. Oui, avec cette argent il allait ce faire, il pourrait faire le plein de boite de conserve et être relativement tranquille financièrement pendant quelques semaines. De plus il pourrait certainement payer la facture du chauffage, même si Jack aime le froid, dormir sans chauffage en hiver est une toute autre histoire. Comme si l'affaire était déjà dans le sac, Jack imaginer déjà les plan de sa soirée, un café bien chaud, une bonne boite de conserve et devant un bon film et après une bonne douche chaude puis dormir. Oui tout devait se passer bien. Une foie qu'il lui aurait mit la main dessus, elle se rendrait probablement sans faire d'histoire et lui laisserait ce qu'elle possède en le suppliant de ne pas lui faire de mal et de la laisser partir. Certes il allait la laisser partir mais pas avant de lui avoir laissé un petit souvenir de lui, il hésitait entre frapper sa joue gauche ou sa joue droite. Il se rapprochait, c'est alors qu'il sentit le regard de la dolls sur lui. Il prit alors le temps de mieux la détailler.

Jack n'était pas très doué pour décrire les gens, leurs apparences et pire que tout leurs sentiments. A l'exception de deux d'entre eux, la colère et la peur. Ce sont ses deux sentiments que Jack inspire à presque toutes les personnes qu'il rencontrait et qu'il abordait Au fil du temps même lui arrivait à percevoir ces deux émotions. Cependant cette fille était étrange, tout d'abord, pour son plus grand plaisir, Jack perçut de la colère en elle. Il espérait plus que tout qu'elle ce défende et le frappe pour pouvoir ce laisser aller et étancher sa soif de violence. Un léger tremblement parcourut alors son corps, un tremblement qu'il ne connaissait que trop bien: l'impatience. Mais très vite il sentit cette fille troublait, Jack crut d'abord à un début de peur chez elle, ais de nouveau ce trouble laissa place à la colère et la fille ce rapprocha doucement de lui. Il fut très étonné par ce changement soudain. Mais très vite la réflexion et l'analyse laissa place à l'envie de frapper. Il allait bientôt la toucher et la frapper. Le temps était comme suspendu pour lui, plus rien d 'autre ne comptait, ni le froid, ni le vent qui lui geler les os, ni la neige qui pénétrer dans ses chaussures et lui fessait perdre toutes sensations dans les pieds. Non il n'y avait plus que lui et elle. Cette transe ne fut interrompu que par la main de la jeune fille qui se posa sur son poignet.

La jeune fille c'était approché de lui que dans un seul but infliger un premier coup à Jack. Elle le tira avec force vers elle et avant que Jack ne put faire quoi ce soit elle lui planta un scalpel dans le poignet gauche. La douleur fut aussi soudaine que terrible. Telle un choc électrique elle remonta le long de son bras à une vitesse folle. Qui fut aussi forte que sa douleur fut le cris qui sortit du plus profond de son être avant d'être balayé par le vent.

-YAAAAARGHHHHHHHH

Le reste des mots qu'il prononça entre ses dents serré ne fut qu'une flaupé d'insulte en l'encontre de la dolls et de la douleur. Un murmure ce fit entendre dans son oreille, une voix qu'il avait déjà entendue: la dolls. Elle osait lui demander de partir. Jack voulu l'attraper mais une nouvelle douleur le paralysa, elle avait retirer le scalpel de son poignet et le sang ruisselé le long de son avant bras et tacha la pureté blanche de la neige d'un rouge sombre. Jack plaqua sa main droite contre la blessure et la serra. Il leva son épaule gauche et mordit dans la manche de son tee-shirt. Il en déchira un grand morceau et s'en servit comme garrot pour ne pas perdre trop de sang. Ce n'était pas la première fois qu'une lame traverser son corps, son torse était marquée de ses différentes intrusions de métal dans sa chair. La douleur finit par le raviver sa soif de violence. Il se redressa, son être entier tremblait d'excitation à l'idée de ce combat. Ses yeux marrons semblait bouillir de rage. La main droite de Jack, tremblante, se saisit de sa cigarette qui malgré son cris était restée comme collée à ses lèvres. Il tira dessus, gout du tabac envahie sa bouche, sa gorge et finit par faire sentir ses effets dans sa tête. Pendant ce temps Jack fixait la dolls. Cette fois il sentit clairement la peur chez elle.

-Et bien alors ? On me plante et ensuite plus rien, ou est donc passé ta colère ? Allé bat-toi ! Fais comme nous autres humains laisse toi aller à tes émotions hahahahaha

C'est dans ce rire de dément que Jack fonça sur la jeune dolls. Son âme la désirait, non pas pour assouvir une une banale pulsion sexuelle, mais pour répondre à l'appel de la violence. La douleur n'existait plus à présent son esprit n'était tournée que vers sa rage. Comme un fou furieux, il s'était élancé sur elle. Il n'avait nullement réfléchit à un plan d'action, non sont corps agissait comme un robot, il n'était plus maitre de ses mouvements. Des années de rixes, de bagarres, de combats, c'était chargé de rendre sont corps automatique lors d'un combat. Il parcourut la distance qui le séparait de la dolls en un clin d'oeil. Arriver devant la dolls il la saisit immédiatement par le coup avec sa main gauche et envoya son poing droit dans son ventre. Il sentit le contact de ses phalanges contre le ventre chaud de la dolls. Il ferma une petite seconde les yeux pour profiter de cet instant magique. Jack tira sur sa clope et souffla sa fumée dans les yeux de la jeune dolls. Il la tenait à présent et il ne la lâcherait que lorsqu'il se serra lassé de la frapper. A son tour Jack se pencha vers l'oreille de la dolls et lui dit

- Alors gamine, la qu'elle de tes horribles j'arrache en premier la droite ou la gauche ?
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MessageSujet: Re: Que de violents. [Pv Jack] Que de violents. [Pv Jack] Icon_minitime

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Que de violents. [Pv Jack]

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