Abbanadrël Ordhainet

My Body ~

Il est fort difficile de ne pas remarquer Abbanadrël lorsqu'il n'essaie pas de se cacher dans les parages. En effet, déjà il mesure un mètre quatre-vingt-cinq, une bonne taille quand même. Il a une musculature irréprochable. Ni trop grosse, ni trop fine, cela est plutôt joli à mat... à voir. Abbanadrël a une peau légèrement mate, mais sans plus. Ses cheveux, bruns et longs, coiffés d'un ruban rouge, mettent en valeur ses beaux yeux dorés, pouvant paraître parfois noisettes. Le jeune homme a des cicatrices par-ci par-là, en particulier au visage, à ses lèvres. Il l'a depuis qu'il s'est battu avec un homme lors d'une de ses activités préférées : le vol.

Mais si Abbanadrël est un très bon voleur, il se trouve qu'il s'est fait une tenue rien que pour cela. Il adore le type Renaissance Italienne. Ainsi, il s'habille toujours dans ce genre. Lorsqu'il est en "mission", il porte une chemise blanche ainsi qu'une tunique rayée rouge. Il met une cagoule qui l'aide à lui camoufler le visage. Il faut dire aussi que si les gens le voyaient, bon nombre de personnes se demanderaient qui est le malade qui porte encore à cette époque une cape en cuir du côté gauche (pour lui) et un tel accoutrement. Il porte aussi un gant à sa main droite, ainsi qu'un gantelet à la main gauche. Il porte aussi un pantalon noir et des bottes. Mais lorsqu'il n'est pas en train de manigancer quelque chose, Le jeune homme porte toujours des vêtements aussi anciens, comme des chemises, des tuniques,...

Ah et au passage. Abbanadrël pratique les armes blanches et de jets. Il en a donc sur lui... tout le temps.

My Character ~

On ne peut pas lui reprocher grand-chose à ce jeune homme. En effet, si il est cleptomane et qu'il adore du coup voler tout et n'importe quoi, en particulier les peluches, il a eu une des éducations les plus nobles. Son "père" l'a élevé comme un vrai jeune homme de la Renaissance. Abbanadrël se conduit donc comme un véritable gentleman avec les demoiselles ("Don Juan" serait plutôt le terme exact), dit de belles phrases sans gros-mots et mots de notre génération -voire même ne les comprends pas spécialement- et se retrouve donc à faire des révérences et bises-mains avec tous ceux qu'il croise en chemin. Surtout qu'étant très sociable, il n'hésite pas à aller vers tout le monde pour discuter. Même des inconnus et des gens pas nets. Le Doll veut se faire pleins d'amis, et niveau amitié, il n'a rien à dire. Serviable et fidèle, il est un ami de confiance. Si quelqu'un venait à lui confier un secret, il le gardera jusqu'à sa tombe.

Si il est très affectueux, Abbanadrël garde cependant un petit goût pour la bagarre. Il aime bien aller chercher les noises aux autres, même si un véritable gentleman du XV° siècle ne ferait pas ça. Surtout lorsqu'on utilise des armes. Ah oui, il a beau être un gamin, mais c'est un véritable fétichiste des armes blanches. C'est en parti pour cette raison qu'il en a des tonnes. Si on le croit irresponsable à cause de son comportement, il faut vous préciser que lorsqu'on lui donne une tâche à faire, il devient sérieux -ou non, si on lui demande de faire la cuisine par exemple, il peut vous cuisiner un truc marrant- et fait tous à la perfection ou presque. Il n'y a pas de rigolade, et encore moins de blagues et calembours dont il est pourtant friand.

My Life ~

Il était une fois, un scientifique. Il avait travaillé autrefois dans un laboratoire et avait aidé à la conception de Dolls. Cependant, comme il n'avait eu aucune mérite de la part de ses patrons, il se décida alors à se venger en leur volant des échantillons pour s'enfuir ensuite dans un trou paumé à la campagne avec. Il créa alors trois dolls. Fier de lui, il ne su pourtant ce qu'il devait faire de ces trois enfants qu'il avait crée. Devait-il les tuer? Ou alors les vendre directement à un vendeur? Il opta pour la deuxième option. Mais comme il ne pouvait pas les vendre aussi jeunes, il se décida à attendre.

Les enfants grandirent alors chez cet homme. Ce dernier, grand fan de l'Histoire européenne, s'était décidé à les élever comme au temps de la Renaissance. Il leur apprit donc à manier les épées, puis à monter les chevaux avant de s'attaquer à leur comportement. Mais le scientifique les vit chacun jouer les saltimbanques en s'amusant à escalader les murs de la maison, à grimper les arbres, et à jongler. Il lui vint alors une idée. Pourquoi ne pas utiliser leur agilité pour les utiliser à sa guise? Il leur apprit alors à être discret et leur demanda de s'entraîner au poignard, à l'escalade, aux acrobaties et aux armes de jet pour lui rendre un petit service.
Lorsqu'ils eurent dix-sept ans, le scientifique les envoya alors chercher le laboratoire dans lequel il avait travaillé auparavant pour voler quelques échantillons. Le lendemain, il fut surpris de voir ses trois expériences revenus de leur mission : ils avaient réussi. Il ne se servit pas du butin. Non, il allait l'utiliser pour plus tard. Il les envoya la semaine suivante recommencer et ils revinrent vainqueurs.

Fiers de ses loyaux sujets, le scientifique envoya plusieurs fois les trois Dolls effectuer des missions pour lui : vol, meurtre... tout y passait. Sauf le viol, car un vrai gentleman ne ferait pas ça. Il s'enrichissait, grâce aux butins de ses "protégés" qui obéissaient au doigt et à l’œil. Cela dura deux ans et demi, avant que les policiers n'arrivent dans la demeure. Ils ne furent pas violents, bien au contraire. Ils apprirent au scientifique qu'un des trois jeunes sujets avait avoué ses actes aux autorités, ayant pris conscience de la gravité des choses. Il avait tout expliqué, de A à Z, son histoire. La police avait donc décidé de replacer les trois Dolls en les faisant adopter par quelqu'un d'autre. Alors qu'ils préparaient leur valise, le scientifique fut arrêté pour vols, commandes de vols, meurtres et autres larcins, ainsi que pour manipulation mentale. Puis, les trois jeunes adultes furent emmenés chacun dans une boutique de dolls.

Et parmi ces trois jeunes gens, se trouvait Abbanadrël qui commença à avoir peur de savoir que leur "père" était furieux contre son frère qui, lui, avait tout raconté à la police.